Le lait, notre ami pour la vie ?

Chères lectrices, Chers Lecteurs, j’ai le plaisir de vous informer que j’ai participé à la rédaction d’un dossier complet sur “le lait, notre ami pour la vie” pour le magazine Biocontact.  Vous pouvez le retrouver dans le numéro du mois de mars. Et pour vous donner un premier aperçu du dossier, vous trouverez ci-dessous le billet écrit par Jean-Pierre Camo, Directeur de la Publication. Bonne lecture !

Billet du Biocontact de mars 2017

Attendu que le lait animal est destiné aux nouveau-nés de chaque espèce concernée, qui ont des besoins spécifiques en termes de croissance et d’immunité, et qu’il n’est donc conçu ni pour les adultes ni pour les humains ;Attendu que l’homme n’est pas à même de digérer correctement le lait car il ne possède qu’un estomac, à la différence du veau qui en possède 4 ;Attendu qu’une large part de la population adulte ne dispose plus assez de lactase, une enzyme indispensable pour « casser » le lactose, le sucre du lait, en fines molécules, permettant sa digestion ;Attendu que le lait de vache contient 3 fois plus de caséine que le lait maternel (aux structures biochimiques très différentes), une colle puissante qui encrasse l’organisme (génératrice de mucosités) ;Attendu que la caséine du lait, protéine mal dégradée par nos enzymes digestives, provoque des allergies, c’est-à-dire une réaction de notre système immunitaire face à un corps identifié comme étranger ;

Attendu que, comme toutes les protéines animales, celles du lait, trop grasses et trop acidifiantes, occasionnent une fuite du calcium osseux, donc provoquent l’ostéoporose, à l’instar des pays scandinaves, gros consommateurs de laitages et champions du monde de cette maladie ;

Attendu que la vache tire tout le calcium nécessaire à la santé de son veau de l’herbe qu’elle broute et qu’elle ne boit jamais de lait (comme tout adulte le devrait) et que, par conséquent, nous pourrions tirer notre calcium des légumes verts, comme les épinards ou le brocoli, qui en contiennent 2 fois plus ;

Attendu que les facteurs de croissance (IGF) contenus dans le lait de vache, qui permettent au veau d’atteindre sa taille adulte en un an seulement, peuvent amener les cellules cancéreuses à proliférer (cancers du sein et de la prostate) ou favoriser l’obésité ;

Attendu que le risque de cancer du sein est nettement plus élevé chez les femmes qui consomment régulièrement du lait par rapport à celles qui n’en consomment pas (en Asie) ou modérément ;

Attendu que le lait UHT (chauffé à ultra-haute température), de loin le plus consommé, réduit non seulement l’absorption des minéraux, notamment du calcium, mais aussi engendre une modification nutritionnelle du lait (dénaturation de ses protéines, réaction de Maillard), provoquant l’apparition de nouvelles molécules non reconnues par l’organisme ;

Attendu que le lait industriel, issu d’un mélange du lait de milliers de vaches, peut affoler notre système immunitaire ;

Attendu que la vache concentre tous les pesticides, herbicides et poisons contenus dans l’herbe ou les granulés qu’elle mange ;

Attendu que l’industrie laitière intensive occasionne de grandes souffrances aux vaches allaitantes, condamnées durant leur courte vie à subir notamment des gestations à répétition pour pouvoir produire du lait quasi non-stop et à se voir retirer leur veau dès la naissance ;

Attendu que le cycle de production d’un kilogramme de fromage affiche un bilan carbone désastreux, juste derrière l’agneau et le bœuf ;

Par ces motifs :

La Cour condamne le breuvage qui s’autoproclame « boisson santé » à lire l’intégralité du dossier que lui consacre le Biocontact de mars 2017.

La séance est levée !

Sommaire du dossier sur le lait

  • Bon pour la santé, vraiment ?
  • Chèvre, brebis et Cie
  • Du lait cru au lait UHT : comment s’y retrouver ?
  • Substituts végétaux : l’embarras du choix
  • Quel lait pour les bébés ?
  • Les dessous de l’industrie laitière
  • Autres lieux, autres laits

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Où se procurer le Biocontact de mars 2017 ?

Vous pouvez retrouver votre Biocontact gratuitement dans tous les magasins bio.
Si vous l’avez manqué, vous pouvez le commander sur le site de www.biocontact.fr. La version papier est gratuite, seuls les frais de port sont facturés. Pour commander ce numéro, c’est ici. La version numérique est en vente au prix de 1€. Vous pouvez la commander ici.
Carine Dancla, praticienne en naturopathie à Sallanches

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